S’installer à l’étranger est un véritable challenge. En tant que chef d’entreprise, vous ne voulez pas que ce changement pénalise votre business. Vous mettez beaucoup d’énergie à travailler pour vos clients, poursuivre la croissance de votre entreprise et installer votre famille. Et si vous vous donniez le temps d’arriver ? Je vous explique dans cet article comment gérer votre business pendant cette période tout en réussissant votre arrivée.

Stop au syndrome de wonder woman

S’installer à l’étranger est une véritable aventure, encore plus s’il s’agit d’une première expatriation. En tant que conjoint accompagnateur, même si vous avez une activité professionnelle, vous serez en première ligne pour gérer la nouvelle vie de la famille : trouver un appartement, emménager, organiser les activités des enfants, être attentive à leur bien-être, tisser un nouveau réseau social…

A côté de cela, vous ne voulez pas que cette nouvelle expatriation freine la croissance de votre entreprise. Vous faites tout pour que vos clients ne se rendent compte de rien et surtout vous ne souhaitez pas que votre CA pâtisse de la mobilité de votre conjoint.

Bien décidée à tout gérer de front, vous revêtez votre cap de wonder woman. Seulement au bout de plusieurs semaines, le masque de wonder woman tombe pour laisser place à celui d’une femme au bord du burn out. Vous vous retrouverez certainement dans ce témoignage d’Emilie, Femmes de Challenges :

« Lors d’une nouvelle installation à Kiev, nous étions arrivés quelques jours avant la rentrée des classes sans encore avoir de logement. Je me souviens d’avoir arpentée la ville, en portant parfois mon fils à bout de bras, pour trouver un appartement. Puis j’avais géré le déménagement et les travaux d’installation tout en faisant des appels skype avec mes clients. J’acceptais toutes les invitations pour nouer de nouvelles amitiés. Je ne voulais surtout rien louper ! Un beau matin d’octobre, je me suis réveillée avec le dos entièrement bloqué et dans un état de fatigue que je n’imaginais pas. Mon corps me disait tout simplement que je ne pouvais plus continuer sur ce rythme. J’ai mis plus de deux mois à récupérer. Au final, mon impatience m’a fait perdre un temps fou !»

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