Suite de mon précédent article « Comment tout à commencé », voici le deuxième des cinq articles dans lesquels je partage l’expérience qui m’a amené à vivre ce qui me passionne professionnellement aujourd’hui. Bonne lecture.

L’accompagnement que j’ai effectué avec Magali (profile Linkedin) a rapidement pris une tournure différente de celle que j’avais envisagée au départ.

J’étais venue pour identifier mes talents et compétences professionnelles. Finalement, au fur et à mesure des séances, c’est plutôt le métier que je voulais vraiment faire qui prenait forme.

Elle m’a permis d’identifier plusieurs éléments fondamentaux : ce que j’aimais/n’aimais vraiment pas faire, mes compétences professionnelles, mes principales qualités personnelles, quel équilibre de vie je voulais avoir, mes besoins, mes peurs. J’ai également défini les métiers que j’envisageais à moyen terme et à long terme. A long terme…je me voyais coach.

Magali est revenue sur l’option du coaching et m’a demandé « et pourquoi pas maintenant? ». ça m’a fait comme un flash et là, j’ai commencé à l’envisager alors que jusqu’à présent j’avais repoussé cette éventualité.

Comment j’ai su que c’était ça?

Suite à cette séance, j’ai fait nuit blanche tellement je me sentais heureuse. Comme le soulignait Valérie dans l’interview du 28 décembre 2010 (voir mon blog), j’avais pour la première fois, la sensation que le « puzzle prenait forme ». En clair, tout devenait  cohérent : mes valeurs, ce que j’aimais vraiment faire, le cadre dans lequel je voulais travailler et de quelle manière, pourquoi je voulais faire ce métier. Je pourrais presque comparer cela à un coup de foudre amoureux.

Pourquoi ça a marché?

Demander de l’aide : je suis convaincue encore aujourd’hui que je n’aurais jamais osé me lancer dans cette voie si je n’avais pas été accompagnée par un coach professionnel.

La bonne personne : la complicité, la confiance qui existaient entre Magali et moi-même et son professionnalisme ont été des éléments-clé pour que je puisse être vraiment dans le lâcher prise qui m’a permis d’aller plus loin dans la réflexion. Alors, un grand MERCI Magali, tu es la personne qui m’a mise sur la voie 🙂

Consacrer du temps : j’en avais fait une priorité et j’y était vraiment investi.

Connaissance de soi : ce qui a facilité la rapidité de ma découverte, c’est que j’avais une bonne conscience de qui j’étais, de ce que je voulais et ne voulais pas.

Avoir envie : j’étais vraiment déterminée et j’avais une vraie énergie.

Le courage de découvrir : d’assumer mes nouveaux choix et d’aller au bout du changement.

Changer d’environnement culturel : le fait de vivre à Shanghai a changé beaucoup de mes repères. Je l’ai vécu comme une vraie expérience dans laquelle tout était possible.

Changer d’environnement de travail : j’ai quitté une grande entreprise américaine puis j’ai travaillée dans une start-up et ensuite
dans une petite entreprise. Cela m’a demandé de travailler différemment, d’être plus polyvalente et impliquée à tous les niveaux de responsabilités. J’ai dû changer mes références et m’adapter à d’autres cultures (canadien, anglais, chinois).

Changer de fonction : d’un poste de responsable ressources humaines à un poste de consultante dans une petite structure qui me permettait aussi de cotoyer au quotidien un entrepreneur. Ces expériences m’ont donné une belle palette de métiers différents.

J’ai ensuite discuté avec des coachs pour valider mon projet. Je leur ai posé des questions sur leur métier et leur parcours.

Ces rencontres ont mis en valeur la cohérence de mon expérience en ressources humaines avec les aptitudes qu’il faut pour un coach :  savoir vraiment écouter, aider l’autre à faire ses propres choix, avoir une facilité dans les contacts humains…et également avec qui je suis. J’ai aussi eu un éclairage sur la profession et ça m’a vraiment plu.

Convaincue de mon choix, j’ai élaboré un plan d’action pour savoir ce dont j’avais besoin pour démarrer en tant que Coach. Ma première étape a été de me former.

Quatre mois après mon accouchement, je dévorais les livres parlant du coaching et de sa technique. Six mois après, j’entamais ma formation à Paris.

De retour à Shanghai, je démarrais ma pratique en septembre.