Suite de mon précédent article “l’étape où le “puzzle s’est mis en place”, voici le troisième des cinq articles dans lesquels je partage l’expérience qui m’a amené à vivre ce qui me passionne professionnellement aujourd’hui. Bonne lecture.

J’ai aimé reprendre le journal que j’ai écrit à cette période pour vous rédiger cet article…Je revis le chemin parcouru…

J’ai démarré ma pratique de coach et en deux semaines, j’avais ma première cliente.

Plusieurs éléments m’ont permis de confirmer que le coaching était vraiment ma vocation :

J’ai eu du succès : à partir de mon démarrage et pendant les deux années qui ont suivi, j’ai toujours eu des clientes. Mes anciennes clientes m’ont référencée et j’ai eu de nouvelles clientes par ma prospection.

J’avais du plaisir : ce n’était pas un travail! J’adorais préparer mes séances, faire travailler mes clientes et parler de mon métier autour de moi. J’ai remarqué que quand on est passionné par quelque chose, c’est facile d’en parler et les personnes vous écoutent. Je me suis sentie à la bonne place, je me sentais complètement habitée par mon métier, il faisait partie de qui je suis.

Ecrire un journal : ça m’a permis d’écrire tout ce que je vivais et ressentais. Le fait d’y écrire mes doutes, mes succès, mes questionnements m’a permis de prendre du recul et de remettre de la perspective dans ce qui me freinait. Ensuite, je pouvais passer à autre chose (enfin, assez souvent). L’écriture me permettait de faire des bilans et cela m’encourageait en relisant le chemin parcouru.

Les personnes qui m’ont encouragée : mes proches (amis et conjoint) m’ont encouragés parce qu’ils étaient convaincus que ce métier me convenait.

Connaissance de soi : je continuais à apprendre sur moi via des ateliers de développement personnel et d’autres techniques. C’est ce qui m’a permis de me connaitre encore mieux et d’avoir encore plus conscience de ce qui me convenait professionnellement et personnellement.

Cette mise en situation a aussi fait émerger des points de vigilance : ma méconnaissance des conditions de travail d’un entrepreneur (travailler seule, organiser son temps et ses priorités, la prospection commerciale…), le fait de devoir repartir à zéro commercialement lorsqu’on changerait de pays, le fait que compter uniquement sur les revenus de mes séances ne me permettrait pas d’être indépendante financièrement….

C’est sur ce constat que nous avons quitté Shanghai pour atterrir aux Etats-Unis. La suite au prochain article 🙂

Continuons le dialogue avec vos questions, vos commentaires, vos partages, vos interrogations…. via ce blog, via la page facebook Femmes de Challenges. A bientôt.