Retour d’expatriation: le burnout de l’expatriée salariée

Par Delphine le 18.07.2012

PARTAGER

Le retour est l’étape la plus difficile de l’expatriation que ce soit pour la femme d’expatrié que pour l’expatriée salariée (je vous en parlerai bientôt).  Dans cet article, je vais me baser sur le cas d’une de mes clientes qui illustre une des situations qui peut être vécue lors d’un retour d’expatriation par une salariée expatriée.

Caroline* avait été envoyée par une société française en expatriation à Stockholm pour un contrat de trois ans. Au bout d’un an et demi, sa société connaissant des difficultés économiques, lui demande de revenir. Caroline prend alors contact avec moi parce qu’elle appréhende ce retour au niveau professionnel : cette expatriation lui permettait une vraie évolution de carrière et elle avait peur de ne pas continuer cette ascension en revenant en France. Elle souhaitait faire un point sur sa carrière voire envisager une reconversion.

Rapidement, sa société lui propose un poste qu’elle estime très intéressant, donc nous avons interrompu nos séances. Nous avions prévu de faire un point ensemble quelques mois après sa prise de poste.

Retour d’expatriation : burnout et estime de soi

Quatre mois après son retour, elle me recontacte : elle est en arrêt maladie depuis quatre jours pour burnout. Elle veut redémarrer notre travail ensemble parce qu’elle se sent en plein questionnement professionnel**.  Elle avait également entamé un travail avec un thérapeute pour comprendre ce qui s’était passé au niveau personnel. Travail indispensable pour faire de cette période de burnout, une expérience constructive et rebondir personnellement et professionnellement.

Nous avons parlé de ce qu’est le burnout et du fait que lorsqu’une personne tombe en burnout, il existe une conjonction d’éléments personnels liés au salarié et d’autre liés à l’environnement de travail.

La première étape pour sortir du burnout est de prendre conscience que la responsabilité du burnout n’incombe pas à 100% au salarié. Une personne en burnout a tendance à se remettre complètement en question, elle se sent complètement responsable de ce qui arrive. Son niveau de confiance en elle et donc d’estime d’elle-même est très bas. L’image que j’emploie souvent, c’est l’image du bernard l’ermite qui change de carapace. Le salarié était dans une carapace qui ne lui convenait plus et le burnout l’oblige à sortir de cette carapace (en étant en arrêt maladie). Il est donc nu, fragile, le temps de retrouver la carapace qui lui convienne.

Il est important de comprendre aussi que lorsque le burnout survient, c’est parce que le salarié n’a pas vu ni entendu les signaux d’alarme avant-coureurs (ou n’a pas voulu les prendre en considération).
C’est alors le corps qui dit « stop ».
Le travail de « reconstruction » doit alors prendre en compte le cœur (ce qui fait plaisir), le corps (prendre soin de son corps : reprendre le sport de façon régulière par exemple), l’esprit (identifier les éléments de motivation au travail).

Retrour d’expatriation : retour progressif au travail

Lors de son retour en France, Caroline avait intégré une entité nouvellement crée dont l’objectif était d’améliorer les modes de fonctionnements internes.

Grâce à nos séances, Caroline a pris conscience qu’elle avait l’impression que son travail ne servait à rien. Une grosse partie de son travail consistait à demander des informations et mettre en place des changements. Or, elle s’est rendue compte que c’était un projet qui rencontrait beaucoup de résistance au changement. D’autant plus que le travail de l’entité n’avait pas été annoncé au sein de l’entreprise et aucune mesure n’avait été prise par la direction pour favoriser ce changement.

Ces premières prises de conscience faites, Caroline retrouvait plus d’énergie et d’entrain.

Après trois semaines d’arrêt, Caroline a souhaité reprendre le travail. Le fait de retourner au travail fait partie de la dynamique de guérison.  Cela permet, au salarié, de ne pas percevoir cette situation de burnout comme une situation d’échec personnel.
Ce retour au travail doit par contre s’accompagner de changements au niveau de l’environnement de travail comme au niveau de l’organisation individuelle du travail.

Le départ en arrêt maladie de Caroline a-t-il été un déclencheur  pour un changement au sein de l’entreprise?
Durant son arrêt maladie, Caroline a été contacté par un membre de son équipe lui disant qu’ils souhaitaient se réunir pour partager leurs difficultés au travail puis en faire part à leur manager.
Initiative qui a permis à Caroline de comprendre qu’elle n’était pas la seule à éprouver des difficultés et qu’elle pouvait reprendre confiance en elle. C’est une bonne première étape !

Retourner au travail, c’est une chose importante et il faut également avoir conscience qu’une personne qui sort d’un burnout n’a pas retrouvé son niveau de concentration et d’énergie du jour au lendemain. Nous avons donc identifié concrètement quelles seraient les dossiers prioritaires à traiter. Ensuite, l’objectif a été d’élaborer une liste d’actions précises pour terminer chacun des dossiers dans un délai raisonnable par rapport à son niveau d’énergie et de concentration.  L’objectif étant que chaque action soit faite et qu’elle soit un succès. Tout ceci dans l’idée de rebâtir, petit à petit, l’estime de Caroline vis-à-vis d’elle-même. Ce qui lui permettra d’être prête à s’investir dans notre travail sur l’élaboration de sa prochaine étape professionnelle.

*Le prénom a été modifié pour des raisons de confidentialité
** Il existe différents niveaux de gravité de burnout. Certaines personnes en burnout ne peuvent pas démarrer un coaching professionnel avant plusieurs mois. Elles doivent bénéficier d’un accompagnement thérapeutique et médicamenteux plus long

Vous vous sentez en plein questionnement professionnel et voudriez faire un point pour y voir plus? Ne restez pas seule et dans le flou. Prenez rdv, nous en parlerons ensemble: delphine@femmesdechallenges.com

Retour d’expatriation: le burnout de l’expatriée salariée

Par Delphine le 18.07.2012

PARTAGER

Le retour est l’étape la plus difficile de l’expatriation que ce soit pour la femme d’expatrié que pour l’expatriée salariée (je vous en parlerai bientôt).  Dans cet article, je vais me baser sur le cas d’une de mes clientes qui illustre une des situations qui peut être vécue lors d’un retour d’expatriation par une salariée expatriée.

Caroline* avait été envoyée par une société française en expatriation à Stockholm pour un contrat de trois ans. Au bout d’un an et demi, sa société connaissant des difficultés économiques, lui demande de revenir. Caroline prend alors contact avec moi parce qu’elle appréhende ce retour au niveau professionnel : cette expatriation lui permettait une vraie évolution de carrière et elle avait peur de ne pas continuer cette ascension en revenant en France. Elle souhaitait faire un point sur sa carrière voire envisager une reconversion.

Rapidement, sa société lui propose un poste qu’elle estime très intéressant, donc nous avons interrompu nos séances. Nous avions prévu de faire un point ensemble quelques mois après sa prise de poste.

Retour d’expatriation : burnout et estime de soi

Quatre mois après son retour, elle me recontacte : elle est en arrêt maladie depuis quatre jours pour burnout. Elle veut redémarrer notre travail ensemble parce qu’elle se sent en plein questionnement professionnel**.  Elle avait également entamé un travail avec un thérapeute pour comprendre ce qui s’était passé au niveau personnel. Travail indispensable pour faire de cette période de burnout, une expérience constructive et rebondir personnellement et professionnellement.

Nous avons parlé de ce qu’est le burnout et du fait que lorsqu’une personne tombe en burnout, il existe une conjonction d’éléments personnels liés au salarié et d’autre liés à l’environnement de travail.

La première étape pour sortir du burnout est de prendre conscience que la responsabilité du burnout n’incombe pas à 100% au salarié. Une personne en burnout a tendance à se remettre complètement en question, elle se sent complètement responsable de ce qui arrive. Son niveau de confiance en elle et donc d’estime d’elle-même est très bas. L’image que j’emploie souvent, c’est l’image du bernard l’ermite qui change de carapace. Le salarié était dans une carapace qui ne lui convenait plus et le burnout l’oblige à sortir de cette carapace (en étant en arrêt maladie). Il est donc nu, fragile, le temps de retrouver la carapace qui lui convienne.

Il est important de comprendre aussi que lorsque le burnout survient, c’est parce que le salarié n’a pas vu ni entendu les signaux d’alarme avant-coureurs (ou n’a pas voulu les prendre en considération).
C’est alors le corps qui dit « stop ».
Le travail de « reconstruction » doit alors prendre en compte le cœur (ce qui fait plaisir), le corps (prendre soin de son corps : reprendre le sport de façon régulière par exemple), l’esprit (identifier les éléments de motivation au travail).

Retrour d’expatriation : retour progressif au travail

Lors de son retour en France, Caroline avait intégré une entité nouvellement crée dont l’objectif était d’améliorer les modes de fonctionnements internes.

Grâce à nos séances, Caroline a pris conscience qu’elle avait l’impression que son travail ne servait à rien. Une grosse partie de son travail consistait à demander des informations et mettre en place des changements. Or, elle s’est rendue compte que c’était un projet qui rencontrait beaucoup de résistance au changement. D’autant plus que le travail de l’entité n’avait pas été annoncé au sein de l’entreprise et aucune mesure n’avait été prise par la direction pour favoriser ce changement.

Ces premières prises de conscience faites, Caroline retrouvait plus d’énergie et d’entrain.

Après trois semaines d’arrêt, Caroline a souhaité reprendre le travail. Le fait de retourner au travail fait partie de la dynamique de guérison.  Cela permet, au salarié, de ne pas percevoir cette situation de burnout comme une situation d’échec personnel.
Ce retour au travail doit par contre s’accompagner de changements au niveau de l’environnement de travail comme au niveau de l’organisation individuelle du travail.

Le départ en arrêt maladie de Caroline a-t-il été un déclencheur  pour un changement au sein de l’entreprise?
Durant son arrêt maladie, Caroline a été contacté par un membre de son équipe lui disant qu’ils souhaitaient se réunir pour partager leurs difficultés au travail puis en faire part à leur manager.
Initiative qui a permis à Caroline de comprendre qu’elle n’était pas la seule à éprouver des difficultés et qu’elle pouvait reprendre confiance en elle. C’est une bonne première étape !

Retourner au travail, c’est une chose importante et il faut également avoir conscience qu’une personne qui sort d’un burnout n’a pas retrouvé son niveau de concentration et d’énergie du jour au lendemain. Nous avons donc identifié concrètement quelles seraient les dossiers prioritaires à traiter. Ensuite, l’objectif a été d’élaborer une liste d’actions précises pour terminer chacun des dossiers dans un délai raisonnable par rapport à son niveau d’énergie et de concentration.  L’objectif étant que chaque action soit faite et qu’elle soit un succès. Tout ceci dans l’idée de rebâtir, petit à petit, l’estime de Caroline vis-à-vis d’elle-même. Ce qui lui permettra d’être prête à s’investir dans notre travail sur l’élaboration de sa prochaine étape professionnelle.

*Le prénom a été modifié pour des raisons de confidentialité
** Il existe différents niveaux de gravité de burnout. Certaines personnes en burnout ne peuvent pas démarrer un coaching professionnel avant plusieurs mois. Elles doivent bénéficier d’un accompagnement thérapeutique et médicamenteux plus long

Vous vous sentez en plein questionnement professionnel et voudriez faire un point pour y voir plus? Ne restez pas seule et dans le flou. Prenez rdv, nous en parlerons ensemble: delphine@femmesdechallenges.com

Je prends RDV

avec Delphine

Une séance gratuite pour arrêter d'être frustrée

professionnellement dès aujourd'hui, découvrir et vivre

du métier qui vous colle à la peau.

Je prends RDV

avec Delphine

Une séance gratuite pour arrêter d'être frustrée professionnellement dès aujourd'hui, découvrir et vivre du métier qui vous colle à la peau.

Je télécharge

mon guide offert

Un cadeau gratuit! Le kit de démarrage pour travailler

votre relation à l'argent. 3 étapes pour commencer à 

vous libérer de la peur de ne pas vivre de votre activité.

Je télécharge

mon kit

Un cadeau gratuit! Le kit de démarrage pour travailler votre relation à l'argent. 3 étapes pour commencer à vous libérer de la peur de ne pas vivre de votre activité.

1er RDV

Réservez votre appel

de 45 minutes

avec Delphine

1er RDV

Réservez votre appel de 30 minutes avec Delphine