Avez-vous le rêve d’exercer une profession mais « le chemin est bien trop long », « je ne suis pas assez bonne » ou concrètement, tel que vous le rêvez, ce n’est pas possible?
Je vous partage, aujourd’hui, le cas d’une de mes clientes (nous l’appellerons Marie) qui, depuis toute petite avait le rêve de devenir concertiste.
De la musique, elle en a fait un hobby parce qu’elle ne peut pas s’en passer et elle a mené une carrière dans le contrôle de gestion.
Frustrée professionnellement depuis des années, c’est lorsqu’ elle a suivi son conjoint en expatriation qu’elle s’est remise à jouer du violon à plein temps. Elle cherchait du travail certes mais, son rêve d’être concertiste lui trottait continuellement dans la tête. Marie a alors décidé qu’il fallait faire quelque chose pour changer cette situation mais elle ne savait pas comment faire.
C’est peut être aussi votre cas, alors lisez cet article dans lequel je vous partage ses prises de conscience qui pourront peut-être vous éclairer aussi.
« je veux changer de métier » : Bloquée dans un moule qui n’était pas le sien
Marie fait du violon depuis des années et a un bon niveau mais elle considère qu’elle doit encore et toujours plus progresser pour être meilleure et pouvoir intégrer des orchestres professionnels. Elle se disait : « entre le temps de formation et la possibilité d’être embauchée dans un orchestre : je vais être trop âgée », « je vais être en concurrence avec de jeunes musiciens qui sortent du conservatoire : ai-je vraiment un talent compétitif ? », « est-ce qu’il ne va pas quand même falloir une activité salariée complémentaire ? »…Bref, elle tournait en rond…
Au cours de nos séances, Marie a petit à petit pris du recul par rapport au système académique dans lequel « elle n’arrivait pas à rentrer » et a découvert le cadeau que lui offrait « cet échec » : elle a vu ce qu’elle n’aimait pas (un système très élitiste, qui lui semblait froid et peu tourné vers des techniques modernes d’apprentissage) et a exprimé comment elle voyait les choses. Elle a compris pourquoi elle se sentait à l’étroit : elle ne pouvait pas exprimer toute la créativité dont elle avait envie. Elle se sentait bridée.
En réalisant qu’elle avait un point de vue sur l’apprentissage de la musique et que pour elle, la musique peut s’apprendre de façon tout à fait ludique et surtout, admettre qu’il y avait d’autres façons, pour elle, de vivre de cette musique et qu’être concertiste n’était, finalement, peut-être pas ce qu’elle recherchait vraiment.
Voici son témoignage : «Ce que je voulais en fait partager ici, c’était le changement de mentalité qui s’est opéré depuis le commencement du programme avec Delphine. Si, au début, je ne voyais qu’une et unique manière de pouvoir arriver à mon projet, j’ai enfin réalisé et surtout compris que d’autres chemins peuvent y mener et qu’ils sont tous aussi favorables ».
« je veux changer de métier » : Ouverte à changer de perspectives et accéder à sa créativité
Mon intention, dans cet article, est de vous proposer de changer votre façon de voir les choses. Ce rêve que vous « n’arrivez pas à réaliser », c’est pour une bonne raison : c’est peut être que ce n’est pas le vôtre. Prenez cette résistance comme un cadeau et demandez-vous, quel est-il ?
Depuis cette prise de conscience, Marie a ainsi donné libre court à sa créativité et est en train de voir quelles vont être les premières étapes qu’elle a envie de mettre en place : je lui ai fait part du fait que je la verrais vraiment bien faire de l’initiation à la musique à des enfants en utilisant son approche créative et ludique. Au début, elle a refusé cette idée puis petit à petit, elle a trouvé que cela avait du sens.
En parallèle, elle a décroché un job à mi-temps, dans le domaine de la comptabilité parce qu’elle en avait besoin pour retrouver un statut social et des revenus. Ainsi, cela lui donne des ailes pour montrer son projet de musicienne en parallèle.
Alors, en changeant vos lunettes, quelles options voyez-vous?
Alexandra DUBUS dit
Avec mes nouvelles « lunettes », je commence à voir de nouvelles possibilités mais la « trouillarde-de-se-lancer-et-surtout-de-réussir » manque aussi de courage…je sais que j’en ai mais parfois j’ai besoin d’encouragement pour remobiliser ma détermination.
Delphine dit
c’est normal Alexandra 🙂