Expatriée à Stockholm

Par Delphine le 1.06.2011

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Marylise, (35 ans) vit à Stockholm depuis plus de 10 ans avec son compagnon Croate et leurs deux petites filles. Elle travaille pour Ericsson en tant que responsable d’une équipe de test des infrastructures de télécommunication 3G et 4G.

Comment es-tu venue travailler à Stockholm ?

J’ai passé la dernière année d’école d’ingénieur au Danemark parce que je voulais vraiment améliorer mon niveau d’anglais. J’ai beaucoup aimé cette expérience et lorsque je suis revenue en France pour chercher mon premier emploi, j’ai favorisé les entreprises qui offraient la possibilité de travailler à court terme dans leurs filiales à l’étranger. L’entreprise Ericsson correspondait bien à mes attentes.

Je suis arrivée à Stockholm en octobre 2000 embauchée par Ericsson. J’ai tout de suite beaucoup aimé les conditions de travail (Vu sur la mer baltique, sandwichs le matin, paniers de fruits…) et travailler  avec de nombreuses nationalités comme des Espagnols, des Italiens et des Suédois bien sûr.

Quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Je peux dire que j’ai eu des difficultés mais j’ai rapidement choisi de les voir comme des opportunités.

J’étais la seule Française sur le site. J’ai vécu cela comme une opportunité puisque lors de mon année de master au Danemark, j’avais naturellement passé mon temps avec les autres étudiants Français  et je m’étais rendu compte que je n’avais pas vraiment pris le temps de connaitre les Danois et leur culture.  Je ne voulais pas refaire la même erreur.

Par conséquent je me suis plus tournée vers les Suédois en m’obligeant à aller vers eux pour m’intégrer. C’est sûr que cela demande beaucoup d’énergie et j’ai parfois fait des « gaffes » culturelles.

La langue suédoise était également une barrière à surmonter. J’avais l’avantage de travailler en anglais puisque l’équipe était multiculturelle. J’ai voulu progresser en suédois et je l’ai appris sur le tas en parlant et en lisant des journaux comme « 20 minutes » dans le métro. J’ai mis à peu près 3 ans pour le parler couramment.

Qu’est-ce que tu aimes dans ton travail ?

Toute petite déjà, j’adorais jouer au Lego. Dans mon métier, j’y retrouve les mêmes aspects : j’aime construire, mettre les pièces ensembles et les faire fonctionner. Ensuite, j’aime améliorer et optimiser l’utilisation. C’est un vrai jeu pour moi et c’est ce que je fais tous les jours.

J’aime aussi apprendre de nouvelles choses. Dans mon département certaines personnes sont vraiment excellentes dans leur domaine. « Ça me challenge », vraiment et j’apprends constamment.

L’aspect management est aussi quelque chose qui me plait beaucoup. Il faut faire partager sa vision et donner la motivation nécessaire à son équipe pour que de bons résultats apparaissent et c’est très intéressant.

De plus, Ericsson est toujours en train d’améliorer les méthodes de travail, avec de nouveaux procédés, de nouveaux outils, toujours plus rapide, si bien que les connaissances se renouvellent régulièrement en suivant les évolutions technologiques.

J’apprécie aussi beaucoup d’avoir la possibilité de m’impliquer dans certaines décisions et de pouvoir donner mon point de vue sur les évolutions auprès de mes managers ce qui est également motivant.

Enfin, encore et toujours il y a l’aspect multiculturel omni présent puisque je travaille tous les jours avec des chinois, des indiens, des croates et des Russes.

Comment as-tu maintenu ta satisfaction dans ton travail durant ces 10 années ?

On peut dire que j’ai changé de travail tous les 3 ans entre les changements de technologies, les changements de poste et les déménagements.
J’ai eu la chance d’arriver à l’époque des débuts de la technologie 3G, les méthodes de travail et la technique ont tellement évolués que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

C’est un environnement très stimulant.

Qu’est-ce qui a fait que tu t’es vraiment installé à Stockholm ? Etait-ce un choix dès le départ ?

Je n’ai pas pensé à cela dès le départ. Deux ans après mon arrivée, je me suis installée avec mon compagnon. Nous nous sommes posé la
question de savoir où nous allions vivre puisqu’il est lui-même originaire de Croatie et ne parlait pas le Français. Nous nous sentions bien ici et puis le temps a passé, nous avons maintenant 2 filles et tout se passe bien 🙂

Qu’en est-il de l’équilibre travail-famille à la suédoise auquel on pense tous?

Il existe réellement ! Il y a la flexibilité dans le mode de travail : mon poste me permet de travailler à la maison et dans l’entreprise, cela ne pose
pas de problème. Ce qui est bien pratique quand mes enfants sont malades par exemple !

Ici, on commence tôt le matin, donc, avec mon mari nous nous partageons les jours où nous amenons nos filles à l’école et les récupérons
l’après-midi. Nous pouvons partir de notre travail vers 15H00 sans problème, ce qui permet d’avoir de vrais soirées avec les enfants  tout en ayant de bonnes journées de travail.

Les congés maternité sont également importants : 480 jours à se répartir entre la maman et le papa avant que l’enfant ait 8 ans. Les crèches prennent les enfants à partir de 1 an, en général les femmes reste au minimum 8 mois à la maison avant que le papa prenne le relais. Cela
réduit les inégalités homme femme au travail puisque les hommes prennent également des congés parentaux.

Nous habitons en centre-ville et je suis à 20 mn de mon travail et nous avons tout à proximité.

Quels conseils pourrais-tu donner à des femmes qui vont venir s’expatrier à Stockholm en suivant leur conjoint et qui cherchent à travailler ?

Je pense que l’une des règles  de succès de l’expatriation c’est de chercher tout de suite à apprendre la langue. Cela aide à l’intégration et aide dans la recherche d’emploi.
Suivant son domaine, il est toujours possible de prendre contact avec la Chambre de commerce Française en Suède pour avoirs quelques pistes.

Comment décrirais-tu une femme de challenges ?

Ce n’est pas forcément une ambitieuse, ni une carriériste. C’est une femme prête à affronter les difficultés. Elle sait que la route peut être longue et difficile mais elle va y arriver. Elle veut sortir des sentiers battus.

En es-tu une ?

Oui

 

Expatriée à Stockholm

Par Delphine le 1.06.2011

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Marylise, (35 ans) vit à Stockholm depuis plus de 10 ans avec son compagnon Croate et leurs deux petites filles. Elle travaille pour Ericsson en tant que responsable d’une équipe de test des infrastructures de télécommunication 3G et 4G.

Comment es-tu venue travailler à Stockholm ?

J’ai passé la dernière année d’école d’ingénieur au Danemark parce que je voulais vraiment améliorer mon niveau d’anglais. J’ai beaucoup aimé cette expérience et lorsque je suis revenue en France pour chercher mon premier emploi, j’ai favorisé les entreprises qui offraient la possibilité de travailler à court terme dans leurs filiales à l’étranger. L’entreprise Ericsson correspondait bien à mes attentes.

Je suis arrivée à Stockholm en octobre 2000 embauchée par Ericsson. J’ai tout de suite beaucoup aimé les conditions de travail (Vu sur la mer baltique, sandwichs le matin, paniers de fruits…) et travailler  avec de nombreuses nationalités comme des Espagnols, des Italiens et des Suédois bien sûr.

Quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Je peux dire que j’ai eu des difficultés mais j’ai rapidement choisi de les voir comme des opportunités.

J’étais la seule Française sur le site. J’ai vécu cela comme une opportunité puisque lors de mon année de master au Danemark, j’avais naturellement passé mon temps avec les autres étudiants Français  et je m’étais rendu compte que je n’avais pas vraiment pris le temps de connaitre les Danois et leur culture.  Je ne voulais pas refaire la même erreur.

Par conséquent je me suis plus tournée vers les Suédois en m’obligeant à aller vers eux pour m’intégrer. C’est sûr que cela demande beaucoup d’énergie et j’ai parfois fait des « gaffes » culturelles.

La langue suédoise était également une barrière à surmonter. J’avais l’avantage de travailler en anglais puisque l’équipe était multiculturelle. J’ai voulu progresser en suédois et je l’ai appris sur le tas en parlant et en lisant des journaux comme « 20 minutes » dans le métro. J’ai mis à peu près 3 ans pour le parler couramment.

Qu’est-ce que tu aimes dans ton travail ?

Toute petite déjà, j’adorais jouer au Lego. Dans mon métier, j’y retrouve les mêmes aspects : j’aime construire, mettre les pièces ensembles et les faire fonctionner. Ensuite, j’aime améliorer et optimiser l’utilisation. C’est un vrai jeu pour moi et c’est ce que je fais tous les jours.

J’aime aussi apprendre de nouvelles choses. Dans mon département certaines personnes sont vraiment excellentes dans leur domaine. « Ça me challenge », vraiment et j’apprends constamment.

L’aspect management est aussi quelque chose qui me plait beaucoup. Il faut faire partager sa vision et donner la motivation nécessaire à son équipe pour que de bons résultats apparaissent et c’est très intéressant.

De plus, Ericsson est toujours en train d’améliorer les méthodes de travail, avec de nouveaux procédés, de nouveaux outils, toujours plus rapide, si bien que les connaissances se renouvellent régulièrement en suivant les évolutions technologiques.

J’apprécie aussi beaucoup d’avoir la possibilité de m’impliquer dans certaines décisions et de pouvoir donner mon point de vue sur les évolutions auprès de mes managers ce qui est également motivant.

Enfin, encore et toujours il y a l’aspect multiculturel omni présent puisque je travaille tous les jours avec des chinois, des indiens, des croates et des Russes.

Comment as-tu maintenu ta satisfaction dans ton travail durant ces 10 années ?

On peut dire que j’ai changé de travail tous les 3 ans entre les changements de technologies, les changements de poste et les déménagements.
J’ai eu la chance d’arriver à l’époque des débuts de la technologie 3G, les méthodes de travail et la technique ont tellement évolués que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

C’est un environnement très stimulant.

Qu’est-ce qui a fait que tu t’es vraiment installé à Stockholm ? Etait-ce un choix dès le départ ?

Je n’ai pas pensé à cela dès le départ. Deux ans après mon arrivée, je me suis installée avec mon compagnon. Nous nous sommes posé la
question de savoir où nous allions vivre puisqu’il est lui-même originaire de Croatie et ne parlait pas le Français. Nous nous sentions bien ici et puis le temps a passé, nous avons maintenant 2 filles et tout se passe bien 🙂

Qu’en est-il de l’équilibre travail-famille à la suédoise auquel on pense tous?

Il existe réellement ! Il y a la flexibilité dans le mode de travail : mon poste me permet de travailler à la maison et dans l’entreprise, cela ne pose
pas de problème. Ce qui est bien pratique quand mes enfants sont malades par exemple !

Ici, on commence tôt le matin, donc, avec mon mari nous nous partageons les jours où nous amenons nos filles à l’école et les récupérons
l’après-midi. Nous pouvons partir de notre travail vers 15H00 sans problème, ce qui permet d’avoir de vrais soirées avec les enfants  tout en ayant de bonnes journées de travail.

Les congés maternité sont également importants : 480 jours à se répartir entre la maman et le papa avant que l’enfant ait 8 ans. Les crèches prennent les enfants à partir de 1 an, en général les femmes reste au minimum 8 mois à la maison avant que le papa prenne le relais. Cela
réduit les inégalités homme femme au travail puisque les hommes prennent également des congés parentaux.

Nous habitons en centre-ville et je suis à 20 mn de mon travail et nous avons tout à proximité.

Quels conseils pourrais-tu donner à des femmes qui vont venir s’expatrier à Stockholm en suivant leur conjoint et qui cherchent à travailler ?

Je pense que l’une des règles  de succès de l’expatriation c’est de chercher tout de suite à apprendre la langue. Cela aide à l’intégration et aide dans la recherche d’emploi.
Suivant son domaine, il est toujours possible de prendre contact avec la Chambre de commerce Française en Suède pour avoirs quelques pistes.

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