Expatriée à Shanghai ou comment démarrer sa carrière à l’étranger

Par Delphine le 6.05.2011

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J’ai 30 ans et je vis à Shanghai depuis 6 ans. J’occupe aujourd’hui la fonction de responsable régional pour Versace, c’est à dire que j’anime un réseau de cinq boutiques sur Shanghai et sa région.

Je suis venue ici pour suivre celui qui allait devenir mon mari. Alexandre avait découvert la Chine en 2001 lors d’un stage commercial à Nanjing. Cette expérience l’avait profondément marqué et il avait le rêve que nous nous installions en Chine à la fin de nos études. Nous avons donc conclu un marché: s’il trouvait un emploi à Shanghai, je le suivais. C’est comme ça que je l’ai rejoint en avril 2005 et que j’ai posé le pied pour la première fois en Asie.

1)    Quelles sont les étapes de ta première recherche d’emploi à Shanghai ?

Lorsque je suis arrivée ici je n’imaginais pas que nous resterions aussi longtemps mais nous savions déjà que nous serions là pour deux ou trois ans minimum. Il était donc important pour moi d’entreprendre l’apprentissage de la langue, ne serait-ce que pour me débrouiller dans la vie
de tous les jours. Ma première étape a alors été de m’inscrire en cours intensif de mandarin pour deux mois, trois heures par jour.

En parallèle, j’avais tous mes après-midi pour me consacrer à ma recherche d’emploi. J’ai suivi une formation en école de commerce avec une spécialisation en marketing et j’avais orientée mon parcours dans l’industrie du luxe. J’avais toujours travaillé dans des Maisons de luxe françaises dans des postes de vente et marketing. Je ne voulais pas faire de concessions sur le fait de poursuivre mon expérience dans cette industrie. Je préférais envisager une recherche d’emploi un peu plus longue mais mon objectif était de rester dans cette industrie. J’étais bien évidemment prête à revoir mes prétentions de poste et de salaire tant qu’il s’agissait d’un poste intéressant avec des possibilités d’évolution.

J’ai donc contacté dans un premier temps les entreprises pour lesquelles j’avais déjà travaillé en France et qui étaient implantées en Chine. J’ai eu rapidement des entretiens mais il n’y avait jamais de poste disponible.

2)     Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

Les principales difficultés auxquelles j’ai dû faire face étaient le fait de ne pas parler la langue, de ne pas connaitre la culture chinoise, de ne pas avoir d’expérience sur ce marché.

3)     Qu’est-ce qui t’a aidé à les surmonter ?

Un des premiers mots et concept qu’on apprend ici est le “Guangxi” ce qui veut dire les relations, le réseau. Sans relations, sans réseau on n’existe peu sur le marché de l’emploi chinois. Dès que j’ai compris l’importance de ce Guangxi j’ai arrêté de chercher un travail en envoyant des CV et en travaillant sur mon ordinateur. Je me suis motivée à sortir et à aller à des évènements networking afin de rencontrer un maximum de personnes.
Beaucoup d’associations pour étrangers organisaient ce genre d’évènement par exemple les chambres de commerces – française bien sûr mais aussi européenne, américaine, australienne etc. C’est lors de ces événements, conférences et autres que j’ai commencé à rencontrer des chasseurs de tête et que petit à petit un début de réseau s’est constitué. J’ai alors eu la chance de sympathiser avec l’une d’entre elle qui m’a rajouté à sa « mailing list » qu’elle envoyait à ses contacts lorsqu’elle avait un poste de disponible. C’est comme ça qu’un beau jour j’ai reçu un email “Je recherche actuellement une « store manager » européenne pour un magasin de prêt à porter haut de gamme d’une marque
française ». Il s’agissait de la marque Anne Fontaine et après 3 entretiens et 3 mois de recherche active je décrochais mon premier poste.

4)     Qu’as-tu fait de différent dans ta dernière recherche d’emploi ?

Ma dernière recherche d’emploi a eu lieu début 2009 en pleine crise financière. J’avais justement perdu mon travail à cause de la crise. La période était difficile mais j’ai utilisé la même méthode que précédemment: rencontrer un maximum de personnes possibles et continuer de prendre des cours de chinois quotidiennement. Cela me permettait d’avoir un cadre avec des horaires imposés. Je faisais aussi beaucoup de sport afin d’évacuer le stress lié à une recherche d’emploi…

5)      Quels conseils donneraient-tu aujourd’hui à des femmes qui arrivent pour la première fois à l’étranger et qui souhaitent trouver un emploi ?

– Bien connaitre son environnement et essayer de comprendre quelles sont les spécificités de ce nouveau marché,

– Rencontrer des personnes qui ont fait la même démarche de s’installer à l’étranger et de chercher du travail,

– Avoir une idée claire des concessions qu’on est prêt à faire et  de celles qui ne sont pas envisageables,

– Faire la liste de tout ce qu’on a à offrir en termes de talents, d’expériences, de personnalité et garder confiance en soi. Il suffit d’une rencontre, d’un poste de disponible pour que cette recherche se concrétise.

Expatriée à Shanghai ou comment démarrer sa carrière à l’étranger

Par Delphine le 6.05.2011

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J’ai 30 ans et je vis à Shanghai depuis 6 ans. J’occupe aujourd’hui la fonction de responsable régional pour Versace, c’est à dire que j’anime un réseau de cinq boutiques sur Shanghai et sa région.

Je suis venue ici pour suivre celui qui allait devenir mon mari. Alexandre avait découvert la Chine en 2001 lors d’un stage commercial à Nanjing. Cette expérience l’avait profondément marqué et il avait le rêve que nous nous installions en Chine à la fin de nos études. Nous avons donc conclu un marché: s’il trouvait un emploi à Shanghai, je le suivais. C’est comme ça que je l’ai rejoint en avril 2005 et que j’ai posé le pied pour la première fois en Asie.

1)    Quelles sont les étapes de ta première recherche d’emploi à Shanghai ?

Lorsque je suis arrivée ici je n’imaginais pas que nous resterions aussi longtemps mais nous savions déjà que nous serions là pour deux ou trois ans minimum. Il était donc important pour moi d’entreprendre l’apprentissage de la langue, ne serait-ce que pour me débrouiller dans la vie
de tous les jours. Ma première étape a alors été de m’inscrire en cours intensif de mandarin pour deux mois, trois heures par jour.

En parallèle, j’avais tous mes après-midi pour me consacrer à ma recherche d’emploi. J’ai suivi une formation en école de commerce avec une spécialisation en marketing et j’avais orientée mon parcours dans l’industrie du luxe. J’avais toujours travaillé dans des Maisons de luxe françaises dans des postes de vente et marketing. Je ne voulais pas faire de concessions sur le fait de poursuivre mon expérience dans cette industrie. Je préférais envisager une recherche d’emploi un peu plus longue mais mon objectif était de rester dans cette industrie. J’étais bien évidemment prête à revoir mes prétentions de poste et de salaire tant qu’il s’agissait d’un poste intéressant avec des possibilités d’évolution.

J’ai donc contacté dans un premier temps les entreprises pour lesquelles j’avais déjà travaillé en France et qui étaient implantées en Chine. J’ai eu rapidement des entretiens mais il n’y avait jamais de poste disponible.

2)     Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

Les principales difficultés auxquelles j’ai dû faire face étaient le fait de ne pas parler la langue, de ne pas connaitre la culture chinoise, de ne pas avoir d’expérience sur ce marché.

3)     Qu’est-ce qui t’a aidé à les surmonter ?

Un des premiers mots et concept qu’on apprend ici est le “Guangxi” ce qui veut dire les relations, le réseau. Sans relations, sans réseau on n’existe peu sur le marché de l’emploi chinois. Dès que j’ai compris l’importance de ce Guangxi j’ai arrêté de chercher un travail en envoyant des CV et en travaillant sur mon ordinateur. Je me suis motivée à sortir et à aller à des évènements networking afin de rencontrer un maximum de personnes.
Beaucoup d’associations pour étrangers organisaient ce genre d’évènement par exemple les chambres de commerces – française bien sûr mais aussi européenne, américaine, australienne etc. C’est lors de ces événements, conférences et autres que j’ai commencé à rencontrer des chasseurs de tête et que petit à petit un début de réseau s’est constitué. J’ai alors eu la chance de sympathiser avec l’une d’entre elle qui m’a rajouté à sa « mailing list » qu’elle envoyait à ses contacts lorsqu’elle avait un poste de disponible. C’est comme ça qu’un beau jour j’ai reçu un email “Je recherche actuellement une « store manager » européenne pour un magasin de prêt à porter haut de gamme d’une marque
française ». Il s’agissait de la marque Anne Fontaine et après 3 entretiens et 3 mois de recherche active je décrochais mon premier poste.

4)     Qu’as-tu fait de différent dans ta dernière recherche d’emploi ?

Ma dernière recherche d’emploi a eu lieu début 2009 en pleine crise financière. J’avais justement perdu mon travail à cause de la crise. La période était difficile mais j’ai utilisé la même méthode que précédemment: rencontrer un maximum de personnes possibles et continuer de prendre des cours de chinois quotidiennement. Cela me permettait d’avoir un cadre avec des horaires imposés. Je faisais aussi beaucoup de sport afin d’évacuer le stress lié à une recherche d’emploi…

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